“Veillé-je ou si je dors ?” Une question sceptique, entre théâtre et philosophie
Titre | “Veillé-je ou si je dors ?” Une question sceptique, entre théâtre et philosophie |
Type de document | Chapitre |
Année | 2003 |
Auteur-e-s | Cavaillé, Jean-Pierre |
Editeur | Dauvois, Nathalie, and Grosperrin, Jean-Philippe |
Titre secondaire | Songes et songeurs (XIIIe-XVIIIe siècle) |
Date de publication | 112-128 |
Maison d'édition | Les Presses de l’U. Laval |
Lieu | Québec |
Langue | Français |
Catégories | Critique et interprétation |
Remarques | Quelles que puissent être les variations inhérentes du topos de “la vie est un songe”, l’auteur souligne la proximité entre la philosophie et le théâtre en remarquant que Descartes emprunte à l’Adraste des Occasions perdues de Rotrou (III, 3) la formule d’étonnement manifesté par Eudoxe dans Recherche de la vérité par la lumière naturelle. Toutefois, alors que la démarche philosophique cartésienne vise l’acquisition de la vérité par l’appropriation d’un doute volontaire que l’on doit dépasser, l’esthétique dramatique baroque aurait pour but « le plaisir mêlé et impur d’une rêverie continuée » (p. 125), la révélation de « l’irréductible illusion [...] d’une vie qui n’est que songe » (p. 123) et d’un monde « dont le sens est irrémédiablement indécis, équivoque et ambigu » (p. 124). |
Clé de citation | 108 |