Le “dîner d’Amphytrion”. Esquisse d’un thème, de Plaute à Kleist
Titre | Le “dîner d’Amphytrion”. Esquisse d’un thème, de Plaute à Kleist |
Type de document | Chapitre |
Année | 2005 |
Auteur-e-s | Guittard, Charles |
Editeur | Lestringant, Frank, Néraudau, Bertrand, Porte, Danielle, and Ternaux, Jean-Claude |
Titre secondaire | Liber amicorum. Mélanges sur la littérature antique et moderne à la mémoire de Jean-Pierre Néraudeau |
Vol. | 48 |
Pagination | 325-344 |
Maison d'édition | Honoré Champion, coll. « Colloques, Congrès et Conférences sur la Renaissance » |
Lieu | Paris |
Langue | Français |
Catégories | Critique et interprétation |
Remarques | Dans la continuité des Sosies de Rotrou (1636), l’Amphitryon de Molière (1668) « fixe dans la tradition occidentale le paradigme du thème “amphitryonique” » (p. 328) et va donner naissance à diverses antonomases ayant rapport avec l’hospitalité (p. 343-344). Ne faisant que reprendre, « avec la marque de son génie » (p. 329), une réplique des Sosies : « Point, point d’Amphitryon où l’on ne dîne point » (IV, 4, v. 1474), en « Le véritable Amphitryon / Est l’Amphitryon où l’on dîne » (III, 5, v. 1703-1704), Molière aurait « immortalisé en Amphitryon le type de l’hôte qui reçoit à sa table » (p. 343). L’auteur estime toutefois que la comparaison des deux répliques ne tourne pas nécessairement à l’avantage de Molière : « L’alexandrin de Rotrou, avec la triplication de la négation, qui cherche à emporter la conviction, donne force et vigueur à l’expression formulaire » (p. 337). Ayant trait à la gastronomie, l’expression de Rotrou « sucrer le breuvage » (Les Sosies, V, 6, v. 1808) devient chez Molière : « dorer la pilule » (Amphitryon, III, 10, v. 1913). |
Clé de citation | 171 |