Notes sur la langue de Rotrou
Titre | Notes sur la langue de Rotrou |
Type de document | Article de revue scientifique |
Année | 1882 |
Auteur-e-s | Benoist, Antoine |
Titre secondaire | Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux |
No. | 4 |
Pagination | 365-412 |
Maison d'édition | Ernest Leroux |
Lieu | Paris |
Langue | Français |
Catégories | Critique et interprétation |
Remarques | L’auteur examine plusieurs aspects de la langue de Rotrou, communs à celle des dramaturges contemporains entre 1630 et 1650 : l’emploi des substantifs ; des adjectifs ; des pronoms ; des verbes ; des termes invariables ; de la syntaxe de la proposition ; des ellipses, pléonasmes, anacoluthes. L’auteur remarque que dans les « chefs-d’œuvre de Corneille », écrits à la même époque, « la langue a beaucoup moins vieilli que chez Rotrou » (p. 412). Il en irait de même de la langue de Malherbe qui, par rapport à celle de Régnier, semblerait « être de vingt ans en avance » (idem). L’explication ne tiendrait nullement dans le génie des uns ou des autres, mais dans le fait que Malherbe et Corneille auraient écrit pour la postérité alors que Rotrou et Régnier, « paresseux et inspirés » (idem), ne se seraient souciés que de plaire à leurs contemporains. L’auteur, en tout cas, ne prétend pas que Corneille est le véritable auteur des textes dramatiques de Rotrou. |
Clé de citation | 81 |